vendredi 18 décembre 2009

Victor Jara ویکتور خارا





























ویکتور خارا
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ویکتور خارا

تولد
۱۱ سپتامبر ۱۹۲۳ میلادیسانتیاگو، شیلی
مرگ
۱۵ سپتامبر ۱۹۷۳سانتیاگو، شیلی
زمینه فعالیت
شاعر، آوازخوان، انقلابی
گفتاورد
«شعر من در مدح هیچ کس نیست
و نمی‌سرایم تا بیگانه‌ای بگرید
من برای بخش کوچک و دوردست سرزمینم می‌سرایم
که هر چند باریکه‌ای بیش نیست
اما ژرفایش را پایانی نیست
شعر من آغاز و پایان همه چیز است شعری سرشار از شجاعت شعری همیشه زنده و تازه و پویا»
ویکتور خارا، شاعر، آوازخوان، انقلابی شیلیایی که در جریان کودتای نظامی آگوستو پینوشه علیه سالوادور آلنده در کودتای شیلی به قتل رسید.
فهرست مندرجات[نهفتن]
۱ زندگی
۲ فعالیت‌ها
۳ مرگ
۴ آخرین ترانه
۵ پانویس
۶ منابع
۷ پیوند به بیرون
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[ویرایش] زندگی
ویکتور خارا در روستایی فقیر در شیلی به دنیا آمد. مادرش شعرهای بومی می‌سرود و بدین ترتیب خارا از کودکی با ترانه‌های روستایی آشنا شد. با نقل مکان خانوادهٔ خارا به شهر سانتیاگو، او با محیطی متفاوت از جامعهٔ روستایی آشنا شد. خارا پس از مرگ مادرش دچار خلاء عاطفی شد و به مدرسه دینی رفت. اما پس از دو سال آن‌جا را ترک کرد و عازم دورهٔ اجباری نظامی شد. پس از پایان دورهٔ سربازی خارا به دانشگاه رفت و در آن جا به مطالعهٔ موسیقی بومی شیلی پرداخت.
[ویرایش] فعالیت‌ها
وی در سال ۱۹۶۹ هم‌زمان با سال‌های پرالتهاب در شیلی، نخستین آلبوم خود را به بازار فرستاد. آشنایی با تفکرات سوسیالیستی تأثیر مهمی در افکار و زندگی او به جا گذاشت و هویتی ضدامپریالیستی به موسیقی او بخشید.
در سال ۱۹۶۹ حزب کمونیست، سوسیالیست‌ها و دیگر گروه‌های چپ شیلی ائتلافی به نام «جمعیت مردم» تشکیل دادند که یک سال بعد با معرفی سالوادور آلنده به عنوان کاندیدا وارد رقابت انتخاباتی شد. در این زمان خارا در استادیوم شیلی شهر سانتیاگو کنسرت بزرگی برپا کرد.
پس از پیروزی حزب «اتحاد مردم» در انتخابات، خارا طی سال‌های ۷۰ تا ۷۳ به سراسر شیلی سفر کرد و برای کارگران معدن و کارخانه‌ها، دانشجویان و دانش‌آموزان کنسرت برپاکرد و در این مدت چهار آلبوم منتشر کرد.
[ویرایش] مرگ

مقبرهٔ خارا در گورستان عمومی سانتیاگو
در سال ۱۹۷۳ با وقوع کودتای پینوشه بسیاری از انقلابی‌های پیشرو از جمله آلنده به قتل رسیدند و بسیاری دیگر نیز بازداشت شدند. خارا نیز در جمع دانشجویان دانشکده فنی دستگیر شد و به همراه تعداد زیادی از دانشجویان به استادیوم سانتیاگو منتقل شد. در آن‌جا استخوان‌های دست و انگشت‌های او را شکستند و از او خواستند در حضور سایر بازداشت‌شدگان آواز بخواند و او ترانه «ما پیروز خواهیم شد»، سرود مخصوص حزب اتحاد مردمی را خواند.[۱]
در روز ۱۶ سپتامبر جسد تیرباران شدهٔ او را در کنار خیابان پیدا کردند.
[ویرایش] آخرین ترانه
آخرین ترانه‌ٔ او که حکم وصیت‌نامه‌اش را داشت، بر روی تکه‌ای از روزنامه نوشته شده بود و توسط یکی از افرادی که از استادیوم شیلی جان به در برد، به دست همسرش رسید.
پنج هزار نفر این جاییم/ در این بخش کوچک شهر/ چه دشوار است سرودی سرکردن/ آن‌گاه که وحشت را آواز می‌خوانیم/ وحشت آن‌که من زنده‌ام/ وحشت آن‌که می‌میرم من/ خود را در انبوه این همه دیدن/ و در میان این لحظه‌های بی‌شمار ابدیت/ که در آن سکوت و فریاد هست/ لحظه پایان آوازم رقم می‌خورد.
[ویرایش] پانویس

mercredi 16 décembre 2009

André le Nôtre



































































André Le Nôtre
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Internationalization
English: André Le Nôtre (March 12, 1613 - September 15, 1700) was a landscape architect and the gardener of king Louis XIV of France from 1645 to 1700. He was most notably responsible for the construction of the park of the Palace of Versailles.
Français : André Le Nôtre (Paris, 12 mars 1613 - 1700) fut jardinier du roi Louis XIV de 1645 à 1700 et eut notamment pour tâche de concevoir l'aménagement du parc du palais de Versailles, mais aussi celui de Vaux-le-Vicomte. Il était un très fameux courtisan et réussit à se lier d'amitié avec Louis XIV. Il était l'auteur des plans de nombreux jardins à la française
Українська: Ленотр Анре

mardi 7 avril 2009

Pietro Della Valle
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Pietro Della Valle
Pietro Della Valle dit Pellegrino (né le 11 avril 1586 à Rome - mort le 21 avril 1652) était un aventurier, poète, musicien et explorateur italien du XVIIe siècle, qui identifia Babylone, révèla l’existence de l’écriture cunéiforme et devint un des premiers spécialiste de l'assyriologie. Il est surtout connu du grand public pour avoir fait connaître les chats persans et le café turc. La plus grande partie de sa musique s'est perdue: un oratorio "Esther, un dialogue de "Sophonisbe et Massinissa", des dialogues écrits sur des textes de Luis Vaz de Camoes...

Biographie [modifier]
Né à Rome dans une famille riche et noble, Pietro Della Valle eut une jeunesse turbulente. Peut-être pour s'en débarrasser, le pape l'envoya libérer des Chrétiens prisonniers en Tunisie. Au cours du voyage, il trouve un coffret de bijoux qui fera sa fortune. Arrivé sur place, il découvre que les prisonniers sont déjà libres, convertis à l'Islam, qu'ils ont fondé une famille et ne souhaitent pas revenir. C'est sans doute à partir de ce moment là, qu'il adopte une position d'ouverture et de relativisme vis à vis des différences de cultures. De retour à Rome, il fait la connaissance d'un médecin, érudit, Mario Schipano, qui lui donne ses premières leçons d' arabe et lui ouvre l'esprit sur les autres civilisations. C'est à cette époque qu'il compose le livret d'un mini-opéra, avec son maître de musique Paolo Quagliati, « Il carro di fedelta d'amore » qui sera joué sur un char dans les rues de Rome (Apollon, dieu du soleil est tombé amoureux d'Amaryllis, déesse de l'aurore, sans l'avoir jamais vue, puisqu'elle le précède et disparaît chaque matin avant son lever...).
Il décide ensuite d'entreprendre un pèlerinage en Terre Sainte (qui durera 12 ans!), et demande à Schipano de publier au fur et à mesure ses lettres en les traduisant (en français, allemand, hollandais, etc...). Après avoir été intronisé « pèlerin » ( Pellegrino »), au cours d'une cérémonie dans une église de Naples, il s'embarque le 8 juin 1614 à Venise sur le galion Il Gran Delfino. Après un voyage de quelques mois sans histoires — il regrette de n'avoir rencontré ni tempêtes, ni pirates ! — et après avoir essayé de retrouver des traces de la mythologie dans les îles grecques, il arrive à Constantinople. Il y fréquente le monde des ambassadeurs autour du palais de Topkapi. Il décrit tout ce qu'il voit, mœurs, coutumes, architecture et en particulier la musique, celle des Janissaires, à laquelle il préfère celle des Derviches. Il reste un an et demi à Constantinople, il apprend la turc, puis repart en bateau le 25 septembre 1615 pour Alexandrie et Le Caire où il découvre la musique égyptienne et les danseuses du ventre, il retourne plusieurs fois les voir pour se convaincre de ne pas aimer ce genre...Il arrive enfin à Jérusalem et effectue une visite au Tombeau des Patriarches à Hébron.
Ayant atteint le but de son pèlerinage, il quitte l'habit de pèlerin mais poursuit son voyage vers Alep. Il veut rapporter en Italie un compte rendu de voyage exceptionnel, et tout ce qui lui semble digne d'intérêt: épices, objets, instruments de musique...Il veut par dessus tout rencontrer le Shah de Perse Abbas 1er le Grand, pour lui proposer une alliance avec les Cosaques contre les Turcs (Della Valle, qui a grandi en pleine Contre-Réforme, est un lecteur passionné de la Jerusalem libérée du Tasse). Il quitte Alep pour Bagdad, rejoignant une caravane de 1500 personnes, et y ajoutant ses chevaux et ses tentes dont la magnificence fait l'admiration des habitants. Au cours d'une étape, un inconnu lui parle de son amour malheureux pour une jeune fille de Bagdad: Sita Maani, Della Valle conçoit peu à peu une véritable passion pour elle, et à marche forcée il rejoint Bagdad en octobre 1616 pour lui déclarer sa flamme. Il arrive à convaincre difficilement les parents et annonce à Schipano qu'il part le 4 janvier 1617 avec sa nouvelle épouse vers Ispahan en Perse, avant de rentrer en Italie. Arrivé le 22 février 1617, la ville lui parait encore plus belle qu'Istanbul, il y attendra le retour du Shah Abbas 1er, occupé par la guerre contre les Ottomans. Un an plus tard il décide de rejoindre le roi à Ferhabad. Il peut s'entretenir longuement avec lui, mais les succès persans contre Istanbul, rendent vain son projet d'alliance. Les Persans négocient en vainqueurs une paix favorable. Après cet échec, et Schipano ne répondant plus à ses lettres, la nostalgie, la peur d'être oublié dans sa patrie, jettent Pietro dans une profonde dépression. En septembre 1622, il commence son retour, le groupe se compose de Pietro, Maani et son frère, une servante georgienne de 12 ans Maria Tinatin dite Mariuccia, et quelques serviteurs. Après avoir visité l'antique Persépolis, et la province de Qazvin, ils arrivent à Mina au bord du Golfe Persique, région infestée par la malaria, et ils tombent malades. Maani enceinte perd son enfant et meurt. Pietro veille le cadavre pendant sept nuits, puis le fait embaumer pour satisfaire aux dernières volontés de sa femme: arriver à Rome. Malade lui même, soigné à Chiraz par un médecin persan, il s'embarque enfin à Ormuz, le 16 janvier 1623, sur un vaisseau anglais, le "Whal". Il débarque un mois plus tard à Surat, sur la côte occidentale de l'Inde. Il y reste un an et sillonne cette côte jusqu'à Calicut au Sud. Dans les huit lettres envoyées de l'Inde, il se dépeint comme "une ombre malheureuse". Il y décrit le système des castes, l'éducation réciproque des jeunes gens, la musique à Goa, tant occidentale qu'indienne.
Le 17 décembre 1624, il quitte l'Inde en bateau pour Mascate (Oman), Bassorah, Alep et Alexandrette. Il arrive à Naples le 5 février 1626. Le récit de ce retour est rempli de retards, problèmes, vexations, et de la présence du corps embaumé de Maani, qu'il doit défendre contre la curiosité et la cupidité de ceux qui imaginent un autre genre de trésor. Ce récit contraste avec les vives descriptions de couleurs, costumes, usages, et la débauche de luxe qui l'ont accompagné lors de son arrivée en Orient. Il rentre de nuit à Rome, incognito, estimant que son état de veuf lui interdit toute festivité. Il veut montrer à ses proches la beauté de sa femme: le corps est bien conservé par le camphre, mais le visage est totalement décomposé. Maani est enterrée dans un tombeau magnifique dans le caveau familial de l'église Santa Maria d'Aracoeli sur le Capitole. Le pape Urbain VIII reçoit Pietro et l'élève à la dignité de "cameriere d'onore di spada e di cappa". Il reprend ses études de langues orientales et de musique. Il écrit un discours pour défendre l'opéra naissant contre l'ancienne polyphonie. Il correspond avec Batista Doni, illustre théoricien de la musique, reçoit le grand luthiste Kapsberger, fait jouer ses serviteurs sur les instruments qu'il a rapportés: qanun, vina, setar, et construit des instruments fantastiques: "viole panharmonique"et "clavecin enharmonique" (à trois claviers, un en do, un en mi bémol, et un en fa dièse, pour jouer plus juste, afin que le si bémol ne soit pas identique au la dièse comme sur un clavier ordinaire).
Il épouse Maria Tinatin, la jeune suivante de sa femme décédée, qui lui donnera 14 enfants. Sa vie studieuse et familiale est interrompue par un incident: le 6 avril 1636, durant la procession du Santissimo Rosario, en présence du pape, il intervient dans une querelle entre ses serviteurs et ceux de la famille Barberini et tue l'un de ces derniers. Il se réfugie à Paliano dans une forteresse des Colonna, et rentre à Rome un an plus tard, grâcié par le pape. Il compose en 1640 un oratorio "Per la festa della Santissima Purificazione", "Dialogue en musique à cinq voix, avec cinq tons différents: dorien, phrygien, éolien, lydien et hypolydien", tellement magistral, qu'il fût refusé pour sa trop grande audace harmonique, et jamais exécuté en public (le texte est très proche du passage sur la présentation au temple de l'évangile de St Luc). Il meurt le 21 avril 1652, et est enterré dans la chapelle dédiée à St Paul dans l'église Santa Maria d'Aracoeli, mais aucune plaque n'indique actuellement le lieu de la sépulture.
d'après Fiorella Giannuzzi et Jean-Christophe Frisch, Ensemble de musique baroque XVIII-21, CD « Pellegrino, il viaggio di Pietro Della Valle"

Œuvres [modifier]
Voyages de Pietro Della Valle, gentilhomme romain, dans la Turquie, l'Égypte, la Palestine, La Perse, Les Indes orientales, et autres lieux, Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée, (1645).
Charles Dickens
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Charles Dickens

Nom de naissance
Charles Dickens
Activité(s)
Écrivain
Naissance
7 février 1812Portsmouth
Décès
9 juin 1870Gad's Hill
Langue d'écriture
anglais
Genre(s)
Roman
Œuvres principales
Oliver Twist (1837-1838)
David Copperfield (1849-1850)
Les Grandes Espérances (1861)
Charles John Huffam Dickens, né à Portsmouth dans le comté du Hampshire le 7 février 1812, mort à Gad's Hill Place (en), Higham (en), dans le Kent, le 9 juin 1870, est un romancier britannique, auteur notamment de David Copperfield et d’Oliver Twist. Il compte parmi les écrivains anglais les plus populaires du XIXe siècle, ses œuvres sont toujours régulièrement rééditées et font l’objet d’adaptations au cinéma et à la télévision.
Sommaire[masquer]
1 Biographie
1.1 Enfance et formation
1.2 L'écrivain
2 Œuvres
3 Note
4 Source
5 Liens externes
5.1 Textes
5.2 Musique
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Biographie [modifier]

Enfance et formation [modifier]
Issu d'une famille peu fortunée, Charles Dickens est né à Landport, petit faubourg de Portsmouth, le 7 février 1812. Son père est alors chargé de faire la paye des équipages de la Navy. En 1815, la famille Dickens déménagea à Londres, puis à Chatham en 1817. Les revenus paternels diminuent alors significativement. Ce furent les meilleures années de l'enfance de Charles. En 1822, la famille revient à Londres et s'installe à Camden Town.
Faute d'argent, Charles, qui avait connu une scolarité chaotique, doit quitter l'école et, en 1824, travailler dans un entrepôt de cirage et teintures dirigé par un proche de la famille et où il est employé à coller des étiquettes sur des flacons. Cette expérience, puis l'emprisonnement de son père pour dettes (40 livres sterling réclamées par un boulanger des environs[1]), marquent profondément l'enfant de douze ans. John Dickens fera finalement 14 semaines de prison à Marshalsea (en)[2], mais sa situation financière sera toujours précaire, en dépit de la régularité de ses revenus. Ce père impécunieux a inspiré l'un des personnages les plus truculents de David Copperfield, Mr Micawber, charmeur mais irresponsable. Une fois les problèmes de son père (temporairement) résolus, Charles fréquentera de 1824 à 1827 une école privée, la Wellington House Academy.
À la fin de ses études, il devient successivement clerc d'avoué, reporter sténographe dans les cours de justice, puis reporter parlementaire.

L'écrivain [modifier]
À l'été ou l'automne 1833, il commence à écrire des histoires qu'il fait publier dans des journaux et des magazines. Les premiers textes furent publiés (gratuitement) dans le Monthly Magazine, un périodique sans grande réputation[3]. Ces récits furent republiés plus tard sous le titre de Sketches by 'Boz (Esquisses par 'Boz).
En 1836, commence la publication, sous forme de feuilletons mensuels (monthly instalments), des Aventures de M. Pickwick (Pickwick Papers), chef-d'œuvre d'humour dont le succès est immédiat. Avant que Pickwick ne s'achève, Dickens, devenu en 1836 éditeur du Recueil de Bentley[4]avait entamé la publication d'un nouveau feuilleton Oliver Twist (1837-1839).
En avril 1836, il épouse la fille du rédacteur en chef de l'Evening Chronicle, Catherine Hogarth, qui lui donnera 10 enfants de 1837 à 1852.
Dickens publie La Vie et les aventures de Nicolas Nickleby de 1838 à 1839 en revue mensuelle, puis, en épisodes hebdomadaires, Le Magasin d’antiquités (The Old Curiosity Shop) de 1840 à 1841 et Barnabé Rudge (Barnaby Rudge) en 1841. Il visite l'Amérique en 1842 et publie ses observations dès son retour dans ses Notes américaines (American Notes), et inclut un épisode américain dans La Vie et les aventures de Martin Chuzzlewit (1843 à 1844).
Le premier de ses cinq « livres de Noël », Un chant de Noël (A Christmas Carol) voit le jour en 1843 et le livre de voyage Images d'Italie (Pictures from Italy) en 1846. Cette même année, il crée un quotidien The Daily News.
Puis ce fut Dombey et fils (Dombey and Son), diffusé en feuilleton de 1846 à 1848, suivi en 1849-1850 de « l'enfant préféré de Dickens », David Copperfield, fondé en grande partie sur la vie même de l'auteur, surtout en sa première moitié. Viennent ensuite La Maison Désolée (Bleak House) de 1852 à 1853, caractérisé par un double narrative, c'est-à-dire un récit à la troisième personne et un autre à la première, entremêlant leur voix de chapitre à chapitre mais de façon irrégulière, puis Les Temps difficiles (Hard Times), l'un des premiers romans industriels en 1854 et La Petite Dorrit (Little Dorrit) de 1855 à 1857.
Dickens achète une maison de campagne à Gad's Hill près de Rochester en 1856 et il se sépare de sa femme en 1858.
Il retourne au roman historique avec Le Conte de deux cités (A Tale of two Cities) en 1859, dont l'intrigue est liée à la Révolution française, et à l'utilisation de la première personne dans Les Grandes Espérances (Great Expectations), que beaucoup de critiques et de lecteurs saluent comme son meilleur roman, de 1860 à 1861.Son dernier roman complet, Notre ami commun (Our Mutual Friend), est publié de 1864 à 1865. Le Mystère d’Edwin Drood (The Mystery of Edwin Drood) reste inachevé à la mort de Dickens le 9 juin 1870.
Il meurt, riche et célèbre, à cinquante-huit ans, épuisé par les incessantes tournées de lecture publique de ses œuvres, et est inhumé dans le coin des poètes (Poets' Corner) à l'abbaye de Westminster.
Écrivain engagé, Dickens a su concilier - grâce à un talent de conteur indéniable - condamnation de la misère et de l'exploitation industrielle et description de petits tableaux de la vie quotidienne, bourrés d'humour. Ses personnages caractéristiques et inoubliables, de même que ses évocations animées et symboliques des paysages urbains ou campagnards, ont fait de lui un écrivain dont la popularité reste immense et une figure centrale de la littérature européenne du XIXe siècle.

Œuvres [modifier]

Voir sur Wikisource : Charles Dickens.
Esquisse par Boz (1833-1836)
Les Papiers posthumes du Pickwick Club (1836-1837)
Oliver Twist (1837-1838)
Les Mémoires de Joseph Grimaldi (1838)
La Vie et les aventures de Nicolas Nickleby (1838-1839)
Le Pendule de Maître Humphrey (1840-1841)
Le Magasin d’antiquités (1841)
Barnabé Rudge (1841)
Notes américaines (1842)
La Vie et les aventures de Martin Chuzzlewit (1843-1844)
Un chant de Noël (1843)
Les Carillons (1844)
Le Grillon du foyer (1845)
La Bataille de la vie (1846)
Dombey et fils (1846-1848)
L’Homme au spectre (1848)
David Copperfield (1849-1850)
L’Arbre de Noël (1850)
Bleak House (1852-1853) (Autre titre : La Maison d'Âpre-Vent)
Les Temps difficiles (1854)
La Petite Dorritt (1855-1857)
Le Pauvre voyageur (1858)
Le Conte de deux cités (1859) Paris et Londres en 1793
Message venu de la mer (1860)
Les Grandes Espérances (1861)
La Terre de Tom Tiddler (1851)
L'ami commun (1864-1865)
Le Docteur Marigold (1865)
L’Embranchement de Mugby (1866)
L’Abîme (1867)
Le Mystère d’Edwin Drood (1870), inachevé
Discours et lettres (1870)

Note [modifier]
Peter Ackroyd, Dickens, p. 46
Peter Ackroyd, Dickens, p.53
Peter Ackroyd, Dickens, p. 83
Bentley's_Miscellany

Source [modifier]
(en) Peter Ackroyd, Dickens, Vintage Books, 2002, (ISBN 0-099-43709-0)

Liens externes [modifier]

Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur Charles Dickens.
Lieu de naissance de Charles Dickens

Textes [modifier]
Œuvres, texte intégral en français et en anglais (formats txt et HTML) sur le site www.Gutenberg.org
Ses livres sur Ebooks libres et gratuits
La Bibliothèque électronique du Québec
Œuvres, texte intégral en français (format PDF) sur le site www.inlibroveritas.net
Charles Dickens mobile ebooks

Musique [modifier]
"Hard Times" pour baritone et orchestre de chambre musique: Enrico Minaglia - texte: Charles Dickens (mp3 audio + libretto pdf)]